jeudi 30 avril 2009

demos et ethnos

Et pas seulement.
Mais me reste l'importance de l'espace demos pour théâtre des libertés et des espace de manoeuvre des différences. Racine de ça pensée par le rationalisme français.

mercredi 29 avril 2009

Morale, politique, sous-politique - nation et état

The Making of the English Working Class, E.P. Thompson, 1963, pour continuer la question du peuple. Le passage ralenti, détaillé, sur les années d'agitation jacobine en Angleterre, découvre bien des ensembles politiques capitaux. Lus avec la résonance des efforts de re-perspective des Subalternists, passés par Gramsci et le poststructuralism, c'est le coeur du rapport entre culture et politique qui s'éclaire.
Question, dans les deux cas, de comment penser et faire l'histoire de traditions (contre les doxas de philosophie de l'histoire - marxistes exactement ? A voir de près) et du populaire. Du subalterne - Thompson dit, pour un pan de question contigu, "subpolitical" (soit : l'agency politique de la "majorité" du peuple non engagée dans les actions délibérées du Old Dissent ou du jacobinisme. Tradition of rioting, comme droit, inscrit dans la "British Constitution" au compromis de 1688, de la liberty : droit du free-born Englishman, son partage constitutionnel-national).
Question de regarder, pour l'histoire, ce qui manque à la construction de "politique" : la politique morale, et la politique culturelle (mais Thompson ne dit jamais, so far, "culture". Il reste impeccablement historien, parlant de métiers et catégories socio-professionnelles, de leurs alliances et articulations, oppositionnelles et différentielles).
L'histoire anglaise - question de la nation pour penser l'état - permet en effet une mise au point sur la théorisation du politique et les modes d'en faire l'histoire. Le comparatisme avec la France et l'Allemagne déploie, critique.
L'indénouable, anglais, du national (et multinational, dans le Royaume Uni, plus ou moins et colonial dès le premier Commonwealth) dans le politique, dans les poussées de démocratisme moderne. Le Dissent anglais (et ses histoires latérales aux colonies américaines) est un nationalisme, et une moralité sociale, religieuse. La référence de fond de liberty est Saxonne. En dictinction de la française, rationaliste et universaliste. "Philosoph"-ique, et déiste. Facile depuis là de penser la démocratie sans la nation, la nation ayant été si fermement bouclée par le système monarchique. Voir le devenir des régions et des représentants régionaux, ce grand brassage des régions ("Girondins") dans les événements révutionnaires, Versailles et Paris et Champ de Mars.
Ca fait bien deux lignées de théorisation (au moins). Un proto-marxisme et un proto-maoïsme. Démocratie politique-philosophie rationaliste [un sujet-peuple] // théo-éthocratie libertaire-politique morale [un sujet-nation-réformée ? ce n'est pas exactement ça]. (Voir aussi, suivre, la question des professionals et du travail intellectuel avec, sans, dans, le peuple dans ses tropismes jacobins en Angleterre pour Thompson.)

Ces noeuds, à rouler en tête.
Avec les situations américaine (carrière de Paine) et allemande : les Idéologues avec Herder et Humboldt, les Philosophes avec Locke et Blackstone. Voir.

Que faire ?

Les convergences : hier hôpital et université. Satisfaction (pour la satisfaction seule, puisqu'elle n'est pas l'établissement d'un sens - mais la satisfaction est une vie politique) d'entendre en rendre compte, dans les récits de différents journaux de médias, comme d'une convergence. "Service public", (le SNEsup se félicite d'un "chaleureusement").
Les convergences européennes, qui s'essaient au contre-sommet de Louvain cette semaine.
Les convergences en largeur qui se planifient pour le 1er mai : front syndical uni pour une première fois (par rapport à quoi exactement, dunno quite).
Les paquets de problèmes bien pris ensemble : le colloque de Paris 8 sur "Les universités et la mondialisation".
Ce sont ces traverses, ces déplacements et créations de perspectives, qui importent, et font sens - font effort politique de sens.

Peuples de grève

Bien sûr, un "Que faire ?" peut (ne peut que) commencer par une chronique de l'ici.
Les expériences de la Ronde des obstinés, et à la ronde [pratique de terrain, pratique de peuple : "Universités en lutte : Vous voulez en parler ?"] ; les fatigues aux manifs, les photos interrogatives, les irritations et impatiences et lectures échangées et démarrages d'unanimités. Les sociétés dans leur "making" (E.P. Thompson), les tutoiements, les convergences. Les lucidités qui viennent dans le cours des journées, with the mulling over and the exchanges.

lundi 27 avril 2009

Africultures

Site Africultures : http://www.africultures.com/.

"La Critique postcoloniale, étude des spécificités", entretien de Boniface Mongo-Mboussa avec Jean-Marc Moura, "Seul auteur français à avoir publié sur la critique postcoloniale telle qu'elle est pratiquée dans les pays anglo-saxons, Jean-Marc Moura explique ici en détails quel en est l'intérêt et les enjeux pour la pensée dans les pays francophones."

lundi 6 avril 2009

Analyses sur l'université sous Bologne : allemande

Voir Konrad Paul Liessmann : Theorie der Unbildung. Die Irrtumer der Wissengesellchaft. Septembre 2006.