vendredi 29 janvier 2010

Café du commerce et plan du politique

Il faut descendre encore et encore (il n'y a pas de plancher, tout se refait historiquement, les plans soudain dégagés par l'actualité, les "mouvements sociaux"), au ras du politique.
Lisant dans la dernière lettre de l'ARESER des propositions comme toujours pénétrantes sur l'actualité de l'institutionnalité des savoirs et de l'enseignement-recherche, je m'arrête à cette remarque de passage : le café du commerce, comme qualité médiocre du débat.

Le café du commerce, précisément comme non apolitique, non faux, non à corriger par des vérités. Pas de faux en discursivité politique, mais bien toujours des discursivités, des inscriptions de subjectivités et de référentialités.
Tous les brouillages, les tricheries, les polemos, rhétorique, sophismes, médiacratie, idéologismes, les mondanités : bien du nerf du politique. Là savoir ses mobilités délicates, et la qualité de ses enjeux.
L'apolitique, le dépolitique, comme bien politique, engagement nécessaire qu'on le désire déclare ou non.
(De même qu'il n'y a pas de non théorique en discours sur la littérature. Ce qu'une poétique voit pour la pensée du social.)

Inde et modernité et Inde

Oui l'histoire du débat sur les rapports coloniaux postcoloniaux entre modernité comme agressivité européenne et Inde colonisée.
Mais son tournant actuel : l'Inde est : notre modernité. Le devant de nous.
Provincializing Europe certainly ; mais aussi le présent, ses accélérations d'historicité. Travailler ici.