vendredi 18 août 2017

Saussure phonologue

Je découvre donc, en descendant dans le toujours plus technique du parcours de Saussure (J Joseph), que Saussure est avant tout, au cœur de tout, un phonologue. Son premier cours, sur les unités et les "identités transversales", la sonante et mieux, le coefficient sonantique.
Plus précisément qu'un indo-européaniste (noter sa frustration du poste à l'EPHE qui le cantonne au germanique, sa décision de rentrer à Genève sous condition d'IE, et son terrain privilégié de l'Europe, concept saussurien actif, pour ce qui est des objets "modernes" en tout cas il me semble), ou un néo-grammairien bien sûr, qu'un philologue. Sans parler de devenir un "linguiste général", ou un fondateur de la.
D'où une importance du vers dans l'histoire d'"une" langue, que je n'avais pas comprise. Qui me renvoie à la difficulté de 1. son convertisse littéraire et 2., plus difficile théoriquement, son irritation aux "déformations" de l'écriture et aux "fixations" de la littérature. Poème contra littérature.
Il faudra bien que je trouve quoi en faire. Noeud. Ça se forcera par l'historicité, nécessairement, mais par quel passage. Et à quel temps de Saussure : les termes de ses travaux, ou leurs "conséquences". 

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